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1. |
Ctésibius Cab
05:06
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Bienvenue sur le Ctésibius Cab
Turbovapostat de classe Epsilon 4
90 hommes et 54 femmes
Servent ce vaisseau dans la joie et les flammes.
Les chauffeurs, dans les profondeurs,
Gavent le cœur de charbon à toute heure,
Sur leur front noir, luisant de sueur,
se reflètent les flammes du vaporéacteur.
Les gabiers, comme des araignées
parcourent les hauteurs sanglés dans leur harnais,
Ils retendent les drisses et les haubans,
et réparent les fuites du précieux gaz volant.
Refrain
Sur l’pont supérieur vivent les ingénieurs,
Dans leurs veines coule de la vapeur
Leur monde est fait de manettes, de moteurs
ils ont un manomètre à la place du cœur.
Officiers, servants et voltigeurs
complètent l’équipage de ce fier chasseur
tous ensemble unis dans un même destin
pour la gloire de l’empereur et l’appât du butin.
Refrain
Break musical « fanfare gothique »
Quand le combat fait rage, au plus fort de l’orage,
Le Ctésibius Crew n’a pas peur du carnage
Et s’abat comme la foudre hurlant « à l’abordage »
Sur l’ennemi, sur ses proies, dans un sanglant sillage.
Refrain.
(sinistre)
Et si l’un d’entre nous tombe avant la victoire,
Avant qu’il ne s’enfonce dans les limbes et le noir
Son corps est jeté dans le creuset brulant,
Et son âme rejoint celles des braves d’antan.
Refrain
A nous la victoire, à l’empereur la gloire,
Nous nous contenterons de manger et de boire,
Dans le crâne des morts, dans le giron des femmes,
Nous servons ce vaisseau dans la joie et les flammes
Break musical « fanfare gothique »
Refrain
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2. |
Trafiquant d'armes
05:28
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Bonjour mes amis, mes frères,
Bienvenue dans mon univers,
Ce que certains appellent l’enfer,
Moi j‘appelle ça les affaires.
Dans mon métier, trafiquant d’armes,
On n’a pas vraiment d’état d’âme,
Moi je vends du sang et des larmes,
Mais ya pas de quoi en faire un drame. X2
Dans mon usine du Mozambique,
Des dizaines de mômes fabriquent,
Mes nombreux jouets méphitiques,
Dans un joli nuage toxique.
Bien sûr ya toujours un peu de casse,
Les vapeurs de soufre s’entassent,
Il faut bien que jeunesse se passe,
Il faut bien que les flingues se fassent.
Dans mon métier, trafiquant d’armes,
On n’a pas vraiment d’état d’âme,
Moi je vends du sang et des larmes,
Mais ya pas de quoi en faire un drame. X2
En ce qui concerne la logistique,
J’me fie toujours aux politiques,
Ya rien qu’une mallette de billets
Ne puisse résoudre sans délais
Grâce à mon organisation,
On s’étripe dans les basfonds,
On mate des révolutions
On flingue sans sommation.
Dans mon métier, trafiquant d’armes,
On n’a pas vraiment d’état d’âme,
Moi je vends du sang et des larmes,
Mais ya pas de quoi en faire un drame. X2
Moi aussi un jour de malchance,
J’prendrais une balle ou un obus,
J’espère seulement que c’malotru,
N’usera pas de la concurrence.
Dans mon usine du Mozambique,
Les loups se feront une petite guerre,
A coup d’armes automatiques,
Changement de propriétaire !
Dans mon métier, trafiquant d’armes,
On n’a pas vraiment d’état d’âme,
Moi je vends du sang et des larmes,
Mais ya pas de quoi en faire un drame X2
Dans mon métier, trafiquant d’armes,
On n’a pas vraiment d’état d’âme,
Moi je vends du sang et des larmes,
Mais ya pas de quoi en faire un drame X2
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3. |
Drummer Hodges
07:00
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The Dead Drummer
D’après Thomas Hardy
lyrics
They throw in Drummer Hodge, to rest
Uncoffined – just as found:
His landmark is a kopje-crest
That breaks the veldt around
And foreign constellations west
Each night above his mound.
Drummer Hodge, Drummer Hodge
Fallen during the fight
Drummer Hodge, Drummer Hodge
Everlasting night
Young Hodge the Drummer never knew –
Fresh from his Wessex home
The meaning of the broad Karoo
The Bush, the dusty loam,
And why uprose to nightly view
Strange stars amid the gloam.
Drummer Hodge, Drummer Hodge
Far from his home
Drummer Hodge, Drummer Hodge
New land welcome
Yet portion of that unknown plain
Will Hodge for ever be;
His homely Northern breast and brain
Grow to some Southern tree,
And strange-eyed constellations reign
His stars eternally.
Drummer Hodge, Drummer Hodge
Lying in the loam
Drummer Hodge, Drummer Hodge
Just a little dome
Drummer Hodge, Drummer Hodge
Growing on the crest
Drummer Hodge, Drummer Hodge
A good place to rest.
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4. |
Docteur Ctésibius
05:08
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« La chaleur ne peut d’elle-même passer d’un corps froid dans un corps chaud. D’elle-même, c’est-à-dire sans qu’il y ait en même temps dépense de travail, ou passage de chaleur d’un corps chaud dans un corps froid. »
Je suis le Docteur Ctsésibius, Le créateur du Nautilus
Sans moi le capitaine Némo, roulerait encore en pédalo
J’ai forgé plus de minerai qu’Eiffel avec son minaret
J’ai plus de rivets dans mes poches que de bonbecs dans celles d’un mioche.
Faut qu’ça couine, faut qu’ça grince, faut qu’ça pète, faut qu’ça l’fasse
Faut qu’on sente la chaleur de l’huile et de la vapeur
Faut qu’ça chauffe, faut qu’ça boue, faut qu’ça gicle, faut qu’ça chasse
Une fois lancées à toute vapeur, mes machines bossent avec ardeur
Je suis l’grand maitre du manomètre, Le seigneur du gigamoteur
Le champion de l’ébullition, le lion de la sublimation
Quand je m’occupe de propulsion, je m’appelle pas de dion bouton
Quand j’ fais dans la locomotive, ya de quoi tirer 300 wagons
Faut qu’ça couine, faut qu’ça grince, faut qu’ça pète, faut qu’ça l’fasse
Faut qu’on sente la chaleur de l’huile et de la vapeur
Faut qu’ça chauffe, faut qu’ça boue, faut qu’ça gicle, faut qu’ça chasse
Une fois lancées à toute vapeur, mes machines bossent avec ardeur
J’ai inventé un tunnelier qu’a traversé les Pyrénées
L’Hyperthermogénérateur qui consomme une foret par heure
Mon train épicycloïdal est une grosse machine débridée
Quatre cent trente-deux roues dentées, ya intérêt à lubrifier
Faut qu’ça couine, faut qu’ça grince, faut qu’ça pète, faut qu’ça l’fasse
Faut qu’on sente la chaleur de l’huile et de la vapeur
Faut qu’ça chauffe, faut qu’ça boue, faut qu’ça gicle, faut qu’ça chasse
Une fois lancées à toute vapeur, mes machines bossent avec ardeur
Je suis le Docteur Ctsésibius, Le créateur du Nautilus
Sans moi le capitaine Némo, roulerait encore en pédalo
J’ai forgé plus de minerai qu’Eiffel avec son minaret
J’ai limé plus de roues dentées qu’les horlogers du monde entier
J’ai inventé le ctésophone, je me souviens un soir d’automne,
Pour faire la fête avec les potes, il fallait vraiment qu’ça dépote,
Alors j’ai pris un vieux tuyau, qu’jai piqué dans un haut fourneau,
Et j’y ai planté un roseau, ça fait du bruit dans le landerneau !!!!
Faut qu’ça couine, faut qu’ça grince, faut qu’ça pète, faut qu’ça l’fasse
Faut qu’on sente la chaleur de l’huile et de la vapeur
Faut qu’ça chauffe, faut qu’ça boue, faut qu’ça gicle, faut qu’ça chasse
Une fois lancées à toute vapeur, mes machines bossent avec ardeur
Je suis un grand, je suis un dieu, pourtant je ne suis pas heureux
Dès que j’m’approche d’une ginette, voilà qu’elle se tire aux toilettes
J’pourrais pourtant faire son bonheur, j’suis prêt à lui forger des fleurs
Je pourrais même lui réciter le théorème de Pointcarré
Je pourrais m’en tailler une en tôle, mais faut r’connaitre que c’est moins drôle
Je pourrais pratiquer l’abstinence, mais ça me pose un cas d’conscience,
Alors je plonge dans les calculs pour oublier tous ces ptits culs
Surtout rester bien concentré sur le calcul des dérivées
Faut qu’ça couine, faut qu’ça grince, faut qu’ça pète, faut qu’ça l’fasse
Faut qu’on sente la chaleur de l’huile et de la vapeur
Faut qu’ça chauffe, faut qu’ça boue, faut qu’ça gicle, faut qu’ça chasse
Une fois lancées à toute vapeur, mes machines bossent avec ardeur
Faut qu’ça couine, faut qu’ça grince, faut qu’ça pète, faut qu’ça l’fasse
Faut qu’on sente la chaleur de l’huile et de la vapeur
Faut qu’ça chauffe, faut qu’ça boue, faut qu’ça gicle, faut qu’ça chasse
Une fois lancées à toute vapeur, mes machines bossent avec ardeur
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5. |
The shop
04:14
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Ladies and gentlemen,
Welcome in my beautiful,
wonderful, purposeful,
Steam and coal new technology shop.
Welcome in my Steam and coal innovation shop
Welcome in my Steam and coal innovation shop
Marvellous stuff and advanced weapons
Will stun you forever and keep your attention
Have you ever seen such a powered airship?
Who eat coal pellets and drinks load of water,
He can transport you for any pleasant trip
in less than fifty days, in Europe , Anywhere.
Available in seven different nuances
No need of imperial blimp pilot’s licenses.
Delivered with a portable anti-leak kit
Five minutes to warm up and you’re ready to quit
Welcome in my Steam and coal innovation shop
Welcome in my Steam and coal innovation shop
Marvellous stuff and advanced weapons
Will stun you forever and keep your attention
Let’s see now this steam powered machine gun
Which send forty five bullets before you start to run
Fill a the tank of water and light the coal fire
Hail of bullets should be a good pacifier
Ideal for handling rebellions and strikes
Fit with eight titanium steel removable spikes
Optional cupholder and tea facilities
Your free logo engraved with some golden oak leaves
Welcome in my Steam and coal innovation shop
Welcome in my Steam and coal innovation shop
Marvellous stuff and advanced weapons
Will stun you forever and keep your attention
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6. |
L'usine
05:30
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Temple de la sueur, de la douleur, l’usine ...
Ou l’on entre pour son malheur, l’usine ...
A 8 ans, même si c’est pas l’heure, l’usine ...
Une baffe sur l’nez pour ton quatre heures, l’usine !
Le père, la mère et les enfants, l’usine...
Chaque jour y vont en trainant, l’usine...
Trimant, 15 heures par jour durant, l’usine ...
Sans même une pause pour les enfants, l’usine ...
L’usine, l’usine ...
Fabrique des cuves et des bassines, l’usine,
Pour que les riches, les dirigeants, l’usine,
Puissent y faire tremper leur cul blanc, l’usine.
L’usine, l’usine ...
Forge des lames de guillotine, l’usine,
Pour que les pauvres, les indigents, l’usine,
N’oublient jamais c’qui les attend ! l’usine.
Antre de monstrueuses machines, l’usine ...
Crache du feu et des toxines, l’usine ...
La vapeur coule dans ses veines, l’usine ..
Et s’écoule en giclées malsaines, l’usine ...
Montre bruyant que l’on entend, l’usine...
Jour et nuit c’est assourdissant, l’usine...
Elle fait tache dans le paysage, l’usine...
Odeur de soufre et d’esclavage , l’usine ...
L’usine, l’usine ...
Forge des sabres et des fusils, l’usine,
Pour que les riches, les géants, l’usine,
Puissent défendre leur cul blanc, l’usine.
L’usine, l’usine ...
Assemble des colifichets, l’usine,
Pour que les pauvres, les sans-dents, l’usine,
Ne prennent pas le mors aux dents ! l’usine.
SOLO GUITARE
L’usine vomit en cadence, l’usine
Comme une corne d’abondance, l’usine
Des tas de produits inutiles, l’usine
A des seules fins mercantiles, l’usine
Elle exploite sans sourciller, l’usine
La force vie des ouvriers, l’usine
Tout cela pour que quelques cols blancs, l’usine
Se remplissent les poches en riant, l’usine
L’usine, l’usine ...
Distille des drogues et des pilules, l’usine,
Pour que les riches, les dirigeants, l’usine,
Puissent se gaver d’excitants, l’usine.
L’usine, l’usine ...
Distille des drogues et des pilules, l’usine,
Pour que les pauvres, les indigents, l’usine,
Oublie la haine et la misère ! l’usine.
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7. |
Les politiques
04:22
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Les politiques, comme des tiques
S’accrochent sur le dos de la bête
Et sucent le sang démocratique
Du peuple bêlant qui s’entête
A croire que tous ces parasites
Œuvrent pour le bien de tous
Alors que plus forts de ce mythe
Ils s’enrichissent de partout
Vive l’empereur et vive le train
Qui sifflera un beau matin
En emmenant tous ces bandits
Vers le bagne du Maroni X2
L’Empereur au moins a par la force
Pris le pouvoir un beau matin
A voir les marques sur son torse
La mort n’était pas si loin
Mais toute sa clique de courtisans
Toujours à lui jeter des fleurs
Et qui reniflent le sens du vent
Ne sont que des écornifleurs
Vive l’empereur et le cargo
Qui appareillera de Bordeaux
En emmenant tous ces barbots
Vers le bagne du Congo X2
Les sénateurs, pour notre malheur
Se gavent du matin au soir
De gros culbutos flagorneurs
Tout juste bons à t’nir le crachoir
Dans leur palais cerné de fleurs
Comme de gros bourdons bouffis
Ils somnolent pendant des heures
Ou pérorent sans fin en amphi
Vive l’empereur et le ballon
Qui s’envolera de Toulon
Pour larguer sur Saint-Augustin
Tous ces salauds, tous ces gredins X2
Les députés sont bien plus vifs
Et mangent à tous les râteliers
pour enrichir tous leurs actifs
Sans craindre la maréchaussée
Fausses factures ou vraies dépenses
Tout est bon pour ces sales sangsues
Qui veulent s’offrir de belles vacances
Et avoir un beau froc sur le cul.
Vive l’empereur et le chemin
Qu’on empruntera au mois de juin
Pour escorter tous ces Marlous
Vers le haut fort de Tournoux X2
Mais le jour où un soleil rouge
Viendra quérir le prix du sang
Il faudra que le peuple bouge
Et vire tous ces malfaisants
Pour un monde plus solidaire
Où élu n’est plus un métier
Pour un pays plus libertaire
Ou chacun tient sa destinée.
Ya plus d’empereur, de sénateurs,
De députés, d’appariteurs,
Nous forgerons seuls not’ bonheur
Avec nos tripes avec not’ cœur X2
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8. |
Les bombes
04:26
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Ya pas que la musique, qui réunit le monde
Ya aussi les bombes, ya aussi les bombes
Ya pas que la musique, qui réunit le monde
Ya aussi les bombes, et les actes immondes
Aux quatre coins de la planète,
Des horlogers un peu tarés
Pour leur grande cause ou des pépettes
Fabriquent des machines à tuer
Refrain
Mais quelle cause peut bien demander
De s’en prendre à des innocents ?
Et quel dieu peut bien exiger
De faire sauter des enfants ?
Refrain
Mais comment peut-on supporter
De créer de si villes choses ?
C’est ptêt pour ça qu’ils s’font sauter
Enfin bien sûr, les rares qui osent
Refrain
Une chose est sure c’est qu’les leaders
Les grands chefs de ces enfoirés
Sont bien planqués dans leur noirceur
Pas si facile de les retrouver
Refrain
Je ne peux rien faire pour empêcher
Ces sales cancrelats de tuer
Je ne peux rien faire, à part chanter
Mon espoir dans l’humanité
Ya pas qu’les bombes qui parcourent le monde
Ya aussi les chants, ya aussi les chants
Ya pas que les bombes qui parcourent le monde
Ya aussi les chants et les rires des enfants X2
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CtesibiusCrew Versailles, France
Quand le Ctesibius Cab s’amarre. Les fils du Kraken envahissent la ville et mettent une ambiance de sueur et de flammes, pour la gloire de l’empereur et l’appât du butin.
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